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MOZART & SALIERI

OCTOBRE, NOVEMBRE 2017

du 31 au 07

voir billetterie

à l'Opéra de Lyon

Un opéra de Korsakov  mis en scène avec une magnifique poésie au plateau.

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En 1897, Rimski-Korsakov met en musique cette courte tragédie dans un langage vocal souple, au plus près du théâtre parlé. Le metteur en scène Jean Lacornerie aborde aujourd’hui cette fable en l’éclairant par l’un des grands thèmes de la culture russe : celui du meurtre du poète.

« Il l'a attiré sur la neige, et là, près des arbustes noirs et nus, il l'a tué.»

Chez Pouchkine

Avant d’être un opéra, Mozart et Salieri est l’une des quatre Petites Tragédies de Pouchkine : un bref dialogue en vers, écrit en 1830, qui montre combien sont anciennes et tenaces les fantasmagories autour de la rivalité supposée des deux compositeurs. L’action de la pièce est ramassée, et le propos, démonstratif. Les deux personnages qui se partagent la scène, et dont l’un finit par empoisonner l’autre de sang froid, symbolisent deux rapports à la création : chez Salieri, le savoir-faire besogneux fait office d’inspiration ; Mozart, pour lui, revêt tous les traits de l’artiste-prophète auquel on ne doute pas un instant que Pouchkine s’identifiait – un esprit large et plein d’humour, une facilité désinvolte, et une âme presque possédée par le génie. Le personnage de Salieri, centre véritable du drame, est déchiré entre l’impression de l’injustice qui lui est faite, une admiration authentique pour Mozart, et un dégoût fataliste pour toute forme d’art. 

 

Immortalisée par le film « Amadeus » (1984) de Miloš Forman, la légende d’un Mozart empoisonné par Salieri a fait couler beaucoup d’encre dans un XIXe siècle fasciné par la figure du génie. Plus encore que le ressort dramatique de la jalousie, c’est la question de la création artistique que travaille la pièce de Pouchkine, opposant de façon très romantique le génie à l’étude, l’inspiration à la patiente acquisition d’une technique.

Distribution

Direction musicale Pierre Bleuse

Mise en scène Jean Lacornerie

Chorégraphie Mathieu Lebot Morin

Décors et costumes Bruno de Lavenère

Lumières David Debrinay

Vidéo Etienne Guiol

 

avec Valentyn Dytiuk, Pawel Kolodziej, Louis Thélot

et l' orchestre de l’opéra de Lyon

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OCTOBRE, NOVEMBRE 2017

du 31 au 07

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à l'Opéra de Lyon

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